Un contexte économique et social difficile La croissance économique française est faible : elle ne devrait pas dépasser les 2% en 2007 et en 2008. Deux facteurs principaux sont à l’origine de cette situation économique préoccupante : une croissance mondiale fragilisée par les conséquences de la crise financière et immobilière américaine, et par la hausse des cours du pétrole et des matières premières.
Une politique gouvernementale sans aucun effet positif Face à ce constat, la politique choisie par le gouvernement ne produit aucun effet positif. Les mesures coûteuses du paquet fiscal (15 milliards d’euros) n’ont pas eu d’impact sur la demande intérieure puisqu’elles ne bénéficient qu’aux ménages les plus aisés. Moins de ressources pour les collectivités locales L’État réduit la part des ressources des collectivités. Concrètement, pour notre Région, cela se traduit par des dotations en hausse de seulement 1,2% en 2008, contre 2% en 2007. C’est sans doute la part imposée aux Régions par le gouvernement Sarkozy-Fillon, pour combler les déficits publics de l’État. Ces contraintes viennent s’ajouter à une série de mesures passées : les transferts de compétence non intégralement compensés par l’État devraient peser 18 milions d’euros et dépasser 25 milions d’euros d’ici à 2010, ainsi que la réforme de la taxe professionnelle qui ampute chaque année la Région de 10 milions d’euros de ressources de fonctionnement. Dans ce contexte, la Région maintient le cap Malgré tout, nous faisons le choix de prendre nos responsabilités pour maintenir le cap ambitieux fixé grâce à trois éléments :Un effort d’investissement en hausse de 18% par rapport à l’an passé, grâce à une maîtrise des dépenses de fonctionnement et une épargne importante de 229 milions d’euros. Un ajustement à la fois responsable et modeste de nos recettes de fiscalité, avec une hausse de 1% de la taxe foncière, de 1,49% sur la taxe professionnelle et de 1 euro sur la carte grise. Globalement, il se situe bien en deçà du niveau de l’inflation qui dépasse 2%, et faisant suite à deux années de stabilité, il nous permettra de conserver des taux comparativement bien plus faibles que la moyenne nationale. Enfin, troisième point, un recours raisonnable à l’emprunt, qui vient financer des équipements durables, dont vont bénéficier à la fois les contribuables d’aujourd’hui et les générations futures. Soulignons des conditions de remboursement parfaitement assurées, avec une capacité de désendettement autour de 3 ans aujourd’hui, celle de l’État étant de 25 ans. Un taux de chômage inférieur à la moyenne nationale Dans les Pays de la Loire, le chômage se situe à 6,6% contre 8% au plan national. Ce bon résultat est notamment lié aux investissements poussés par la majorité régionale : ils génèrent des emplois et créent une dynamique qui profite à de nombreux secteurs. 2008 marquera notre volonté de rendre effective la gratuité des formations sanitaires et sociales. En matière d’action économique, nous mettrons en oeuvre un plan d’accompagnement au recrutement des entreprises industrielles de l’Estuaire, qui devrait permettre de faire face aux 6 000 offres d’emploi à venir sur 3 ans. 2008 sera également marquée par la réalisation du Techno-campus, l’Institut de recherche thérapeutique et le Cyclotron. Soutien au logement Dans le domaine du logement, l’effort de la Région va être considérablement augmenté, suite à notre choix de prendre notre part dans le logement social et d’accompagner le Crous en matière de logement étudiant. Soutien aux transports collectifs S’agissant des transports collectifs ferroviaires en particulier, nous poursuivons un effort d’investissementqui, entre 2005 et 2010, se montera à près de 900 milions d’euros, dans un souci d’aménagement du territoire, mais aussi pour répondre à une demande de plus en plus importante des usagers, compte tenu de la hausse du prix de l’essence. En dépit d’un contexte général instable et contraignant au plan institutionnel, la gauche entend donc maintenir le cap ambitieux fixé en début de mandat, en restant particulièrement attentive aux difficultés de pouvoir d’achat rencontrées par les citoyens de notre région, d’où la très faible augmentation de la pression fiscale en 2008. |