Cette session aurait dû être l’occasion de parler de sujets importants pour l’avenir des Pays de la Loire : apprentissage, orientation, contrat d’avenir, bénévolat, plan déchets et économie circulaire… Malheureusement, tous ces sujets ne figuraient pas à l’ordre du jour de la session. Les sessions passent, et le temps passe avec. 2018 est pourtant la dernière année utile du mandat durant laquelle il est encore possible de prendre des décisions qui auront un impact pendant le mandat. Ce ne sont pas les sujets à l’ordre du jour qui vont nous faire changer d’avis : le plan Ambition maritime est creux et n’apporte rien de nouveau, sans parler de l’idée absurde du moratoire sur l’éolien en mer qui pourrait avoir des effets désastreux. Quant au plan bio, la désillusion est grande : il y a 6 mois, nous avions déjà proposé un plan bio ambitieux. La majorité se contente de faire le service minimum malgré le soutien réaffirmé aux agriculteurs bio. Comme de nombreux sujets manquent à l’appel, nous avons choisi d’en parler nous-même : c’est pourquoi, nous avons proposé de créer un observatoire régional des services publics, d’engager immédiatement des crédits pour la rénovation de la ligne Alençon – Le Mans, d’ouvrir des Assises de la vie associative, de mettre en place un plan vélo régional et de lancer dès maintenant les études des lycées du Sud-Loire afin d’avancer le calendrier et les ouvrir deux à trois ans plus tôt. Nous nous sommes également inquiétés du devenir de la ligne Châteaubriant – Rennes pour laquelle la Région refuse de s’engager à ce stade. Nous avons enfin demandé à la majorité de supprimer le moratoire sur les énergies marines et d’organiser un débat public sur l’ouverture à la concurrence dans le ferroviaire. Ces initiatives ont toutes été rejetées en bloc par Christelle Morançais qui semble avoir oublié la devise de la Région : l’esprit grand ouvert.
Christophe CLERGEAU Président du groupe
Très étonnant aussi, l’idée d’une subvention à port Bretignolles ! Qu’en pensez-vous ?
Très étonnant votre soutien pour les éoliennes en mer. Comme le tout électrique d’il y a cinquante ans on regrettera ce choix. D’abord menace pour la faune, interférence avec la nature avec des appareils industriels. Il faut aussi préserver le paysage naturel.
Donc réduisez la consommation électrique, éteignez les lumières, réduisez l’utilisation des ordinateurs et aussi des voitures électriques …
Etonnant cet erreur de jugement de la part des socialistes.
L’écologie ne justifie pas n’importe quoi.
Cordialement
Je trouve le projet de champ d’éoliennes au large des côtes et iles vendéennes pertinent.
Il permettra au département de la Vendee d’être plus autonome en matière de production d’énergie électrique et de répondre aux besoins d accroissement de population les mois d’été.L’impact visuel sera limité du fait des distances et ce sera une energie propre.